Les adolescents ont constaté qu’en utilisant des produits acides, ils peuvent obtenir sur leurs autotests covid-19 des résultats positifs. Cette pratique est de plus en plus répandue actuellement, surtout après que de nombreux jeunes ont publié sur TikTok et les réseaux sociaux des vidéos montrant la manière de fabriquer ces faux tests positifs. Leur but étant de pouvoir sécher les cours à leur guise. Vous pouvez notamment voir ces dernières semaines sur TikTok des ados qui se filment en train de mettre leur autotest dans du produit acide, comme le parfum ou la compote, afin de fausser les résultats. Ces vidéos sont devenues virales et obtiennent des millions de vues.
Les explications scientifiques
Ce phénomène devenu virale provient du Royaume-Uni et peut s’expliquer de manière scientifique selon le directeur du syndicat des biologistes médicaux, Lionel Barrand. Il a précisé : « L’acidité peut avoir un lien avec ce résultat … Normalement on n’est pas censé faire ça, mais ça peut au moins servir à alerter le consommateur que ces tests sont sensibles. On a des procédures extrêmement strictes et quand on sort de ces procédures, on peut avoir des surprises. Donc il faut bien lire la notice». Depuis l’existence de ces faux tests positifs, les autorités devraient prendre des mesures et changer la procédure d’autotest effectuée par les élèves à la maison. Les tests devraient exclusivement être réalisés devant un responsable pour garantir la crédibilité des résultats.
Le nouveau protocole sanitaire à respecter à l’école
Jean Castex a déclaré le 10 janvier dernier que le protocole sanitaire dans les établissements scolaires face à l’épidémie de Covid-19 va être assoupli. Si auparavant, un élève déclaré comme cas contact devait immédiatement faire un test PCR, désormais un autotest suffit. Toutefois, celui-ci devra être répété à J+2 et à J+4. Donc, les parents devront certifier leur négativité après 2 et 4 jours afin d’éviter l’isolement de l’élève. Pour un retour à l’école, il suffit d’une seule attestation qui affirme que le premier autotest est vraiment négatif. A noter que les trois autotests sont totalement gratuits si l’élève présente une attestation remise par l’école.
Les précautions à prendre avant d’effectuer un test, surtout chez les plus jeunes
Avant d’effectuer un autotest nasal, le ministère des Solidarités et de la Santé conseille d’abord de bien se laver les mains avec du gel hydro alcoolique ou de l’eau savonneuse. L’enfant qui va subir l’autotest devrait être assis et se trouver dans un lieu calme. L’idéal est de lui expliquer au préalable l’utilité du test et son déroulement afin de le rassurer. S’il est déjà assez grand, le mieux est de guider l’enfant et de le laisser lui-même effectuer le test pour une meilleure expérience. C’est le conseil de la présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire Fabienne Kochert.
Les bons gestes à adopter pour réaliser le test
La pédiatre Fabienne Kochert a expliqué que le test est moins douloureux quand c’est l’enfant lui-même qui l’effectue. Elle a précisé : « Après lui avoir demandé de bien se moucher, je lui montre l’écouvillon et je lui dis : tu vas le faire tourner dans le nez, bien racler sur les côtés et recommencer de l’autre côté ». S’il n’enfonce pas assez l’écouvillon, il faut lui demander de l’introduire un peu plus, puis de le faire tourner 15 fois de chaque côté. D’après le guide du ministère des Solidarités et de la Santé, il convient d’introduire dans la narine, sur 2 à 3 cm, de manière horizontale l’écouvillon et de l’enfoncer délicatement jusqu’à sentir un peu de résistance. Il faut ensuite réaliser 2 ou 3 rotations pendant 5 secondes en maintenant l’écouvillon en place. Il suffit après de procéder de la même manière avec le même écouvillon dans l’autre narine.
